24 mars 2021

Nicolas Lemeteyer - Entrepreneur

Portrait d'entrepreneur

Soan est la plateforme pour TPE et PME qui permet d’être payé dans les délais. Outil collaboratif qui simplifie les paiements, Soan réduit les retards de paiement, première cause de faillite des entreprises françaises. La société a été co-fondée en novembre 2018 par Nicolas Lemeteyer, Peggy Garcia et Arthur Davoine. La startup a bouclé un second tour de table en fin d’année 2020, auquel le Réseau WeLikeAngels a participé.

L’entrepreneuriat

Quel a été votre parcours ?

J’ai arrêté l’école à 16 ans et après plusieurs années à faire du vélo, j’ai passé le baccalauréat en candidat libre avant d’intégrer une classe préparatoire, puis l’ESC Lille. Par la suite, j’ai travaillé au sein de grands groupes comme Pepsi et Valeo. C’est ma rencontre avec Denis Payre qui m’a fait envisager l’entrepreneuriat. Je l’ai rejoint sur le projet Kiala et cette expérience a développé ma sensibilité d’entrepreneur.

Comment est née l’idée de Soan ?

Lors de mes expériences antérieures en fintech, chez Pumpkin et Lydia, et en particulier quand je travaillais en BtoB, j’ai eu à faire face à la problématique des retards de paiement. Je me suis posé la question « pourquoi un client tarde-t-il autant à payer, même quand il a une perception positive du service rendu ? ». C’est alors que j’ai appris que les retards de paiement sont la première cause de faillite des entreprises en France.

Comment s’est constituée l’équipe des co-fondateurs de Soan ?

J’ai rencontré Peggy Garcia et Arthur Davoine par l’intermédiaire d’un réseau d’entrepreneurs qui organise des dîners réunissant 10 entrepreneurs. Les entrepreneurs étant très occupés et pris par le temps, c’est un bon moyen de rencontrer et de discuter avec d’autres entrepreneurs et de faire connaissance. J’ai participé à plusieurs dîners et c’est comme cela que j’ai rencontré mes co-fondateurs.

Qu’est-ce que l’entrepreneuriat pour vous ?

Pour moi, l’entrepreneuriat me permet de me sentir utile et de créer de la valeur. Je pense que c’est quelque chose qu’on porte en soi. Souvent, j’entends que l’entrepreneuriat c’est la liberté. Or quand on vient de lever des fonds et qu’on a des actionnaires dans sa société, on a des comptes des rendre, des retours à faire et des résultats à atteindre.

Lever des fonds

Vous venez de boucler un second tour de table avec Soan. Comment vivez-vous les levées de fonds ?

Lever des fonds est une activité chronophage et stressante. Ca impacte l’opérationnel et le commercial, mais c’est indispensable. Lever des fonds, c’est aussi convaincre et savoir s’adapter à ses interlocuteurs.

Comment se passent vos relations avec vos Business Angels ?

Depuis la dernière levée de fonds, nous avons déjà fait trois Comités Stratégiques, auxquels l’équipe des fondateurs ainsi que 6 investisseurs assistent. Tout se passe très bien, les échanges sont constructifs. En revanche, je ne sollicite pas particulièrement mes autres Business Angels.

Quels conseils donneriez-vous à un entrepreneur qui envisagerait de lever des fonds ?

Je lui dirais de discuter avec des entrepreneurs qui ont déjà levé des fonds. Les retours d’expérience sont très riches et pertinents pour se projeter. Il faut aussi garder à l’esprit qu’un premier tour de table sera suivi d’autres tours. Il faut donc l’anticiper, bien connaître et comprendre les différentes étapes, avoir une bonne vision de l’écosystème.

L’avenir

Quels sont les projets à venir pour Soan ?

Nous allons continuer à accélérer sur le plan commercial, à étoffer l’équipe avec des recrutements et continuer d’innover, tant sur le plan technique que marketing. Pour moi, l’innovation est aussi une façon de repenser les choses et quand les fonds sont limités, il faut savoir être innovant pour développer sa marque et se faire connaître.

Article rédigé en février 2021

Contact rédaction

Kathy Percevejo - chargée de communication : Kathy.perecevejo@welikestartup.fr